Jérusalem, capitale d’Israël !

17 mai 2015
Pasteur Gérald Fruhinsholz


c033e957-de4c-4b6b-9545-97df87d180c3« A la loi et au témoignage ! ». Cette exhortation du prophète Esaïe (Es 8:20), nous la faisons nôtre. Selon la Torah, la Loi divine et selon les témoins de la Bible, Jérusalem est véritablement la capitale d’Israël.

Aujourd’hui, le monde veut diviser Jérusalem, en faire la capitale d’un pays qui n’existe pas, la Palestine. Les Juifs n’auraient même plus la liberté de prier au Kotel… Déjà, les Musulmans (le Waqf) montrent qu’ils font du Mont du temple, un lieu de non-droit pour les croyants, alors on peut penser que ce serait un conflit majeur si la Palestine était créée.


Aujourd’hui en Israël nous fêtons YOM YERUSHALAIM, la journée de Jérusalem. Le 7 juin 1967 a été un jour de liesse, lorsque les paras Israéliens ont libéré le Mont du temple – « har habit beyadenou » ! Après 2000 ans d’exil, d’humiliation et de souffrance, le peuple juif pouvait à nouveau prier devant ce qui est un des vestiges du Temple de Salomon.

Jésus a dit que les nations ont piétiné la ville de Jérusalem durant 2000 ans, et il a précisé que le temps des nations auxquelles font partie ceux qui la revendiquent, est terminé (Luc 21:24).


« Quittez la ville – (signé) le Prophète »

Lorsque le général chrétien Allenby, le 9 décembre 1917, libéra Jérusalem de la main des Turcs ottomans sans coup férir, c’est avec des tracts : les Musulmans furent tellement choqués qu’ils fuirent à toute jambe. Allenby avait demandé à Dieu une stratégie et il lut un verset d’Esaïe (31:5) : « Comme les oiseaux volent, de même le Seigneur des armées défendra Jérusalem ». Allenby eut alors l’idée de rassembler tous les avions qu’il put trouver et de faire jeter des tracts. Sur les tracts était écrit en arabe : « Abandonnez la ville aujourd’hui – (signé) Allenby ». L’interprète arabe ne lisant pas le nom Allenby, écrivit alors un mot correspondant à « Prophète ». On imagine les Turcs lire ces tracts disant : « le Prophète vous ordonne de quitter de la ville»… C’était le jour de Hanouka – le 24 kislev 5678.


« Montons à la maison du Dieu de Jacob »

Nous croyons que Dieu ne permettra pas la division de Jérusalem, mais il importe de veiller et de prier. Avant d’être la capitale du monde sous la férule du Messie venant poser Ses pieds sur le mont des oliviers, selon Zach 14, Jérusalem est et demeurera la capitale d’Israël, une et indivisible.

« Il arrivera, dans la fin des temps, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers.
Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel
« 

Esaïe 2/Michée 4


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Le bluff de l’Europe et d’Obama

par Nessim Robert Cohen-Tanugi


L’Europe, l’Amérique d’Obama, les Palestiniens et consorts ont attendu avec une impatience irritée la fin des élections en Israël. À présent que Netanyahou est élu, ils sont prêts à lancer la grande offensive pour contraindre Israël à se plier à leur volonté. Et elle est claire : Obama l’a déclaré, la France et plusieurs pays européens ont voté officiellement des motions pour transformer les lignes de cessez-le-feu d’avant 1967 – la guerre des Six Jours – en les imposant comme frontières.

Malheureusement trop de Juifs, qui aspirent à juste titre à la paix, n’ont pas bien compris ce que cela veut exactement dire et ce que l’Europe et Obama veulent EXPLICITEMENT : Remettre Israël dans la situation qui a prévalu depuis 1949 jusqu’à la guerre des Six Jours, ce que la colombe, Abba Eban, qualifiait déjà de « frontières d’Auschwitz ».

Cela veut dire reconnaître non seulement la « Palestine » – ce que déjà les Israéliens acceptent à condition que ce ne soit pas un État terroriste de plus – mais aussi Jérusalem-Est, y compris le mur des Lamentations et le mont du Temple qui deviendrait la capitale palestinienne. Car, il faut bien le souligner, c’est bien ce qu’exigent Abbas et ce qu’ont voté officiellement Hollande, Valls, toute la gauche et une partie de l’opposition UMP.


Abbas et consorts ont déjà décidé que le mur des Lamentations deviendrait le mur de Barak, le cheval ailé de Mahomet, et que peut-être les Juifs pourraient y prier parfois avec l’autorisation du pouvoir palestinien. Bien entendu 400 000 juifs seraient transférés en Israël, Abbas exigeant même que la Palestine soit judenrein (seuls les nazis osaient exiger cela), sans qu’en contrepartie les Arabes israéliens n’émigrent en Palestine ; au contraire, les réfugiés palestiniens feront plus que doubler le nombre des Arabes israéliens.Toutes ces exigences sont risibles mais pas pour Obama, ni pour la France et Fabius, ni pour bien d’autres pays ! Ils prétendent même que cette Palestine sera libre, démocratique et pacifique tout en estimant qu’il est urgent que le Fatha d’Abbas fusionne avec le Hamas !

Nous sommes prêts à beaucoup au nom d’une paix juste et durable mais on n’a pas le moindre temps à perdre sur de telles énormités. On doit cesser immédiatement de discuter avec ces prétendus amis des Juifs et d’Israël. Non seulement on répond un niet à la manière de Poutine, mais on doit aussi les mettre en garde : s’ils tentent de nous imposer ces conditions par la force, ils en payeront très gravement les conséquences.Vous en doutez ? Évidemment, Israël ne prétend pas être capable de vaincre certains pays très puissants ou une coalition de pays. Avec notre environnement éminemment hostile et notre superficie minime, nous sommes par définition vulnérables, très vulnérables. Mais nous avons largement la force de les dissuader, car le prix à payer par nos adversaires ne leur sera pas supportable.


Passons sur le cas de l’Iran, qui, par la voix de Khameini et de Rafsandjani, a déjà évalué le prix qu’il est prêt à payer pour effacer Israël et les Juifs de la carte : jusqu’à un tiers des musulmans ! Israël ne souhaite pas se mettre en compétition en manière de barbarie. C’est pourquoi Israël a choisi une solution plus conforme à nos valeurs : celle d’empêcher l’Iran de détenir l’arme nucléaire. Quoi que pense, dise et fasse Obama, il faut détruire toute l’infrastructure nucléaire de l’Iran dès que nécessaire. Inutile de demander à Obama, il l’empêchera.

Avec les pays civilisés d’Europe, d’Asie ou d’Amérique, la réponse est facile : ils seraient fous de faire la guerre avec Israël, même s’ils sont les plus forts. Pourquoi ? Rappelons que les États-Unis ont craqué devant une perte modique de soldats pour vaincre l’Indochine ou l’Afghanistan. Ils n’ont pas tenté, à juste titre, de faire la guerre à la Corée du Nord bien qu’ils puissent le faire. Ils ont eu raison, car il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’aucun pays occidental et civilisé n’est prêt à subir d’importantes victimes sur sa terre pour un enjeu qui ne menace pas directement leur pays. Ni les États-Unis, ni la Russie, ni la Chine ne sont prêts à voir mourir d’innombrables citoyens pour donner le mur des Lamentations, voire Jérusalem, à Abbas, et encore moins au Hamas ou autres.

Ils nous bluffent et se croient au poker. À leur bluff il ne faut surtout pas répondre par l’apaisement mais au contraire par la stratégie de la tension. À chaque intimidation ou menace, il faut surenchérir. Ne vous faites aucune illusion : ils craqueront avant nous parce qu’ils sont tout de même intelligents. Pour nous, Jérusalem est notre âme. Pas pour eux…


Nous voudrions nous adresser à tous ces Juifs épris de paix, nourris d’illusions, qui espèrent aux lendemains que nous chantent les sirènes enchanteresses des nouveaux Ulysse.

Qu’ils se souviennent d’une seule chose : Jérusalem est unifiée et l’a toujours été durant près de trois mille ans. C’est la Grande Bretagne qui l’a divisée en deux pour éviter les tensions intercommunautaires, et les Juifs de l’Est ont été déportés de force dans l’autre partie. Jérusalem-Est est une parenthèse qui a duré moins de cinquante ans et elle est fermée déjà depuis cinquante-huit ans et, espérons-le, pour l’éternité. Il y a 2500 ans déjà, les Juifs chantaient dans leur malheur à Babel : « Si je t’oublie, Jérusalem… ».

Il faut donc croire que Jérusalem était déjà dans leur âme bien longtemps avant. Depuis, nos ancêtres, de génération en génération et sans aucune interruption, ont gardé et pérennisé cet espoir malgré la haine, les ghettos, les massacres, les bûchers, les pogroms, la Shoah. Jamais ils n’ont renoncé à leurs droits légitimes. Et voilà que non seulement ils ont gagné au prix du sang la liberté et le droit d’être enfin chez eux avec Jérusalem bien à eux, et alors qu’ils ont de surcroît l’une des meilleures armées du monde, ils reconnaîtraient pour la première fois depuis 2500 ans – oui, pour la première fois ! -, qu’ils renoncent à la plus belle partie de notre héritage, cela sans même tirer un seul coup de feu ?





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