Israël : bientôt 70 ans !

30 novembre 2016
Pasteur Gérald Fruhinsholz


Résolution 181 de l’Assemblée générale de l’ONU (29 novembre 1947)

israel-is-bornLe 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine est approuvé par l’Assemblée Générale de l’ONU, à New York. Il propose le partage de la Palestine en deux États, l’un juif, l’autre arabe, Jérusalem devant être placé sous contrôle international.

Alors que le plan est accepté par les dirigeants de la communauté juive, il est totalement rejeté par la totalité des Arabes, qui s’empressent de déclarer la guerre aux Juifs dès la création de l’Etat hébreu, le 14 mai 1948.
La Jordanie occupera alors durant 19 ans (jusqu’à la guerre des six jours) Jérusalem et la Judée-Samarie, sans réaction des nations ; durant cette occupation arabe, le monde musulman ignorera Jérusalem !
 

Le Partage ou Partition

carte-palestineLe Partage est voté par 33 voix contre 13 avec 10 abstentions (l’ONU ne comptait alors que 57 membres contre 192 aujourd’hui).

– ont voté POUR : États-Unis d’Amérique, Australie, Belgique, Bolivie, Brésil, Biélorussie, Canada, Costarica, Danemark, République dominicaine, Équateur, France, Guatemala, Haïti, Islande, Libéria, Luxembourg, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Norvège, Panama, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Suède, Tchécoslovaquie, Ukraine, Union Sud-Africaine, U.R.S.S., Uruguay et Vénézuela.

– ont voté CONTRE : Afghanistan, Arabie saoudite, Cuba, Égypte, Grèce, Inde, Iran, Irak, Liban, Pakistan, Syrie, Turquie, Yémen.

– Abstentions : Argentine, Chili, Chine, Colombie, Salvador, Éthiopie, Honduras, Mexique, Royaume-Uni, Yougoslavie.

 

Un Terrorisme préexistant

Le terrorisme a toujours accompagné l’histoire de l’Israël moderne. Il n’est pas lié aux « territoires » comme on veut le dire aujourd’hui. Le terrorisme préexiste à la naissance même de l’État d’Israël en 1948. Dans les années 1920-1921, une vague d’émeutes antijuives se déchaîna. Le massacre de la communauté juive de Hébron date de 1929 ; la révolte arabe de 1936-1939 fut l’occasion d’assassiner de nombreux Juifs.

Le terrorisme arabe s’intensifia à la veille de la résolution 181 des Nations Unies du 29 novembre 1947 qui officialisait la partition du territoire (ce fut en fait véritablement le début de la guerre dite Guerre d’Indépendance).
 

Conséquences de la Résolution 181

En 1922, la SDN (Société des Nations) charge l'Angleterre, puissance mandataire après la chute de l'empire ottoman, d'appliquer la déclaration Balfour. Le nom de Palestine est désormais réservé à la Palestine occidentale, la G.B. en ayant détaché, de sa propre initiative, la vaste partie à l'est du Jourdain pour créer la Transjordanie (devenue la Jordanie).
En 1922, la SDN (Société des Nations) charge l’Angleterre, puissance mandataire après la chute de l’empire ottoman, d’appliquer la déclaration Balfour. Le nom de Palestine est désormais réservé à la Palestine occidentale, la G.B. en ayant détaché, de sa propre initiative, la vaste partie à l’est du Jourdain pour créer la Transjordanie (devenue la Jordanie)

« Le rejet arabe du plan de partage ne se limita pas à un acte politique. Les Arabes de la Palestine mandataire ont lancé une campagne terroriste à grande échelle contre leurs voisins juifs, suivie par l’invasion d’Israël par cinq armées arabes qui voulaient le détruire, dès que fut proclamée son indépendance, le 14 mai 1948.

La population juive se défendit contre le projet des Arabes : « jeter les Juifs à la mer », au prix élevé de près d’1% de sa population totale tout en subissant les dommages importants causés au tout nouvel Etat.
 
La population arabe locale a également souffert en raison du refus d’accepter le plan de partage. Plusieurs ont cédé aux appels de leurs dirigeants à fuir, d’autres se sont fait prendre au combat. La majorité de la population arabe restée en Israël a opté pour un statut citoyen à part entière, bénéficiant de droits égaux à ceux des citoyens israéliens. Néanmoins, le problème des réfugiés palestiniens est alors créé artificiellement, entretenu par les dirigeants arabes et palestiniens jusqu’à ce jour. Le problème des réfugiés juifs, qui lui est comparable, a cependant été résolu, lui, par l’Etat d’Israël naissant.
 
À la fin de la guerre, l’Egypte disposait du contrôle de la bande de Gaza et la Jordanie avait annexé la Cisjordanie. Sans pour autant jamais juger bon d’établir un Etat palestinien dans le territoire qu’ils ont pourtant contrôlé pendant 19 ans ». (terredisrael.com – source du Ministère des Affaires Etrangères d’Israël)
 

Promesse biblique

« En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abram, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve de l’Egypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate » – Genèse 15:18




Print Friendly, PDF & Email