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‘Hanouka, fête des lumières

La fête de ‘Hanouka, appelée aussi fête des lumières, est célébrée cette année dans le monde juif du 10 au 18 décembre 2020. ‘Hanouka a une portée symbolique très forte pour les Juifs car il s’agit de fêter la victoire de la lumière sur les ténèbres, au sens propre comme au sens figuré. Rappelons que la survie d’Israël durant 2000 ans de persécution et du peuple juif relève du miracle. Pour info également, il est bon de lire le livre des Maccabées (1Macc 1 et plus et 2Macc 5 et plus, dans la TOB) qui décrit les horreurs qu’Antiochus Epiphane a fait subir aux Juifs et à Jérusalem.
Selon Jean 10, Jésus avait connaissance de la fête de ‘Hanouka (=dédicace du Temple), et Il a déclaré être la Lumière. Il ne nous appartient pas de célébrer religieusement ‘Hanouka qui est le rappel d’une victoire juive des Hachmonéens/Maccabées contre les armées grecques, contre Antiochus qui voulait helléniser la Judée.
Nous voulons donner cependant à cette fête, cette année, un aspect prophétique que l’on ne doit pas rejeter.
Depuis des siècles, les chrétiens fêtent la naissance de Jésus à Noël, sachant que Jésus est probablement né à Soukkot en automne – le terme utilisé par Jean est assez significatif (Jean 1 :14) : Jésus/la Parole est venu « tabernacler parmi nous ». N’est-ce pas un clin-d’oeil à Soukkot, la Fête des Tabernacles ?
 
Antiochus, image de l’Antechrist
 
Daniel a prédit la venue d’Antiochus, le nommant « la petite corne ». Cette petite corne « s’éleva jusqu’à l’armée des cieux et fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula… elle mit fin au sacrifice perpétuel » (Dan 8 :10-11). C’est dire la puissance de ce tyran qui est une image de l’Antechrist – Mat 24 :24 ne nous dit-il pas que « même les élus seront séduits » ?…
 
« La corne jeta la vérité par terre et réussit dans toutes ses entreprises » (Dan 8 :12). Les amis, nous vivons ce temps où la vérité est jetée à terre ! … où le mensonge et la désinformation des politiques et des médias nous abreuvent, où le mal est changé en bien et le bien en mal, où la confusion (Babel) est généralisée à tous les niveaux – sexe, genre, mariage – où la corruption est à une dimension jamais atteinte. Prions d’ailleurs pour le président Donald Trump qui tente de mettre à jour cette corruption phénoménale aux Etats-Unis qui s’est manifestée lors des élections ; il ne s’agit pas d’élever un homme mais voir comment Dieu l’utilise, pour bénir Israël et dévoiler le mal. Il est à la fois un Cyrus pour les plans de Dieu en faveur d’Israël et un Jéhu qui fait tomber la maison d’Achab et la diabolique Jézabel.
 
Bénir Israël revient à bénir l’Eglise
 
On sait dans l’Histoire comment les victoires d’Israël ont une répercussion extraordinaire au niveau de l’Eglise. L’inverse est également vrai – aujourd’hui, Israël est dans le creux de la vague ; l’unité est mise à mal dans le gouvernement qui ne fonctionne pas vraiment depuis deux ans et qui court vers des quatrièmes élections. Également dans la population, les tensions sont grandes, particulièrement en notre temps de pandémie générant chômage, intolérance et violence.
Si l’on croit que l’Eglise est greffée sur la racine-Israël (Rom 11 :18 : « … c’est la racine qui te porte »), il serait insensé de ne pas prier pour « nos racines », qui somme toute, sont notre identité. Aujourd’hui justement, le monde cherche à modifier l’identité de l’homme en voulant agir sur l’ADN.
Prenons conscience de préserver notre identité chrétienne, et de ne pas nous laisser polluer par l’esprit grec qui corrompt, à l’exemple de Balaam qui avait trouvé le moyen de corrompre Israël… par l’intérieur.
C’est aussi cela la fête de ‘Hanouka : refuser la perte ou l’altération de notre identité en prônant un Evangile-light, et en adoptant la pensée grecque qui s’oppose à la pensée hébraïque.
 
Fêter ‘Hanouka ?…
 
Pourquoi ne pas prier pour Israël (et les sujets évoqués) durant ces huit jours de ‘Hanouka, en allumant chaque jour une bougie (en tout, il faut 44 bougies) sur une « ‘Hanoukia » (Ce n’est en aucun cas une obligation). Croyons que le « Shamash », la 9e bougie, qui allume chaque bougie est l’image du Serviteur par excellence, le Messie d’Israël, pour nous le Seigneur.
Que Sa lumière inonde notre monde de ténèbres !
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