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Joie et conflits à Jérusalem

Les Fêtes bibliques en Israël sont une source de joie, d’unité et de paix. Yom Yerushalayim, la « Journée de Jérusalem » qui célèbre son 54e anniversaire de réunification, en est une extension – Jérusalem est la capitale tri-millénaire d’Israël et la cité du grand Roi et Messie venant bientôt y établir son trône.

Concernant le Ramadan obligeant des hommes et des femmes à jeûner et à ne pas boire durant des journées de 30° minimum et cela pendant un mois, on peut dire que c’est non seulement inhumain, mais également que cela n’amène pas la paix. Nous voyons en Israël des conflits violents chaque nuit et des poussées de fièvre antisémites chaque vendredi, poussant des dizaines de milliers de Musulmans à affronter les forces de police israélienne. Des voitures sont brûlées – des Israéliens ont failli être lapidés -, des exactions ont lieu dans la ville contre les religieux, et même dans le tramway, postés sur les réseaux sociaux, comme un jeu consistant à humilier les Israéliens.

Hier, 80 000 Musulmans étaient amassés sur le prétendu Lieu saint de l’islam à Jérusalem, en fait au lieu même du Temple de Salomon, et la veille des jeunes y jouaient au foot. Cette situation est ubuesque – n’oublions pas que Gaza/le Hamas a repris ses lancers de roquettes et de ballons incendiaires ayant déjà fait une dizaine d’incendies près des villages israéliens. Et le monde – les Usa et l’Europe, la Turquie (évidemment) – « condamnent ces violences, exigeant aux deux parties de cesser ». Belle hypocrisie !

Mahmoud Abbas, leader illégitime de l’Autorité palestinienne – les dernières élections remontent à 2006 – ne cherche qu’à embraser le conflit. Il sait que des élections lui feraient perdre le pouvoir, le Hamas étant majoritaire, soutenu par l’Iran et la Turquie.

Les soutiens palestiniens soulignent que des familles juives habitent illégalement « Jérusalem-Est », et exigent de la Cour de justice d’expulser ces Israéliens qui « ont pris des maisons palestiniennes ». Chacun doit montrer des titres de propriété d’avant-guerre pour savoir qui était là. Sachons que durant les 19 ans d’occupation jordanienne entre 1948 et 1967, des dizaines de synagogues du côté EST de la capitale ont été détruites par la Jordanie indiquant clairement la présence d’habitants juifs de ce côté. Également, concernant le village arabe de Silwan (Kfar Shiloa’h, village de Siloé), sur l’autre versant face à la cité de David, des Yéménites juifs habitaient là depuis la fin du 19e siècle, avant d’être délogés par les légionnaires du Pacha jordanien.

Yom Yerushalayim

Ce soir débutera la Fête de Jérusalem – Yom yerushalayim, dénommé également Yom shi’hrour Yeroushalayim (Jour de la libération) ou Yom I’houd Yeroushalayim (Jour de l’unification). C’est une date fixée par l’État hébreu à la suite de la guerre des Six Jours en juin 1967 et la reprise de la ville et du Kotel, le 28 Iyar 5727. C’est le général Moshé Dayan qui donna aux Arabes – en faveur de la paix – l’administration de l’Esplanade du Temple au Waqf jordanien, tandis qu’Israël demeure le propriétaire. On connait la suite, les Musulmans ont pris possession de ce lieu prophétique, se déclarent être propriétaires, interdisant toute prière juive (et chrétienne) sur ce lieu qu’ils disent être le lieu saint musulman par excellence.

Yom Yerushalayim est un événement festif juif où toute la jeunesse israélienne vient dans la capitale danser en brandissant les couleurs bleu-blanc du drapeau d’Israël. Prions que cette fête de paix ne soit pas troublée par la volonté d’une minorité de Musulmans excités par le Hamas, la Turquie et l’Iran, pour embraser Israël de leur violence et reproduire une Intifada meurtrière.

Le prophète Esaïe (Es 11 :12) a écrit, il y a 2800 ans : « Dans ce même temps, Dieu étendra sa main, pour racheter le reste de son peuple, dispersé en Assyrie et en Egypte, A Pathros (Egypte) et en Ethiopie, à Elam (l’Iran), à Schinear (Babylone) et à Hamath (Syrie), et dans les îles de la mer (les nations). Il élèvera une BANNIERE pour les nations, Il rassemblera les exilés d’Israël, et Il recueillera les dispersés de Juda, des quatre coins de la terre. La jalousie d’Ephraïm (la Chrétienté) disparaîtra, et ses ennemis en Juda seront anéantis ».

Le drapeau d’Israël frappé de l’étoile de David est « la bannière » de Dieu. C’est cette bannière qui rassemble les exilés juifs issus des quatre coins du monde. Ce pays est difficile à situer sur un globe, alors que l’Islam a conquis une grande partie de la Planète. Pourtant les médias focalisent leur attention sur cet endroit minuscule, et l’islam y déploie toute sa violence pour prendre Jérusalem et le pays tout entier (ils n’en ont pas voulu durant les 400 ans d’occupation ottomane, et 19 ans d’occupation jordanienne !).

Où est la logique dans tout cela ? – C’est évidemment un problème d’ordre spirituel. Erdogan, en soufflant sur les braises, joue son Calife, l’Iran veut la destruction de « l’entité sioniste », et l’Occident joue ses intérêts, la carte du pétrole et celle d’Eurabia, évacuant au passage sa culpabilité de la Shoah.

Maranatha !

Bonne fête de Jérusalem à tous nos amis juifs en Israël et dans le monde,

Gérald & Sophie Fruhinsholz

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