Le Néguev en hiver …

4 décembre 2011
Pasteur Gérald Fruhinsholz


Il fait bon vivre dans le Néguev en hiver ! C’était lors d’une journée d’étude organisée par « le club de la Presse » (1), et sponsorisée par le Ministère du Tourisme Israélien pour des journalistes francophones. Ce jour était consacré à la visite de Ramat Negev, un territoire qui s’étend sur 30 % du pays, au sud de Beer-Shéva.


Le Conseil régional de Ramat Negev, établi en 1954, est le plus grand Centre du désert. Il recherche les meilleurs rendements pour toutes sortes de cultures, avec l’aide de l’eau saumâtre en grande quantité dans le sous-sol (une provision pour 200 ans !) – il s’occupe également d’élevage de poissons… Ses recherches profitent à de nombreux pays ayant besoin d’apprendre comment cultiver une terre désertique, et utiliser notamment le système du « goutte à goutte », ce fameux système de micro-irrigation qui a permis à Israël de faire fleurir le désert. C’est à l’ingénieur Simha Blass que revient l’immense mérite d’avoir réalisé cette prophétie biblique, au-delà même des frontières de l’Etat hébreu.


Raz ARBEL directeur du département touristique de Ramat Néguev est l’un des principaux artisans du développement de cette région. Mais au sein de ses 13 localités, seuls habitent  près de 4 000 habitants. Un nombre qui ne cesse pourtant d’augmenter : chaque année ce sont entre 30 et 60 familles qui choisissent de venir vivre l’expérience du désert. Raz ARBEL en est fier : « Nous sommes parvenus à tout combiner, économie locale, agriculture, éducation et tourisme. Nous avons fait du désert un endroit habitable et accueillant ».

Malgré un environnement hostile, les agriculteurs de la région ont réussi le pari de cultiver cette terre désertique. A force de travail et d’innovations, le secteur agricole est même devenu l’industrie majeure de Ramat Néguev. C’est lui qui crée le plus d’emploi. Raz ARBEL conclut : « Depuis que l’on a trouvé de l’eau, il y a une quinzaine d’années, l’agriculture est notre mine d’or dans le désert ! »


Reste d'une église à Shivta

Shivta – Shivta est un site archéologique du désert du Néguev en Israël, où se trouvent les vestiges d’une ancienne cité nabatéenne, à mi-chemin entre Nitzana et Sdé Boker, à 40 km au sud sud-ouest de Beer-Sheva. Fondé au 1er siècle par les Nabatéens, la cité est construite de manière à récupérer chaque goutte de pluie (il tombe en moyenne 86 mm d’eau/an) et à la conduire dans des piscines ou citernes.

Les vestiges sont particulièrement importants et comprennent deux grandes églises ainsi que plusieurs grands réservoirs et des pressoirs à raisins. Un tremblement de terre a ravagé la cité. La vie locale s’est éteinte au IXe siècle.



Be’erotayim
Ce lieu, éloigné de tout, est un petit paradis pour ceux et celles qui recherchent le calme, un endroit loin de la civilisation, sans électricité ni portables en tous genres.

Un coin idéal pour les amoureux du désert, et des ballades en chameaux… Situé près de Nitzana et de la frontière égyptienne, Be’erotayim tient son nom des deux puits de Moise et d’Aaron (Be’er signifiant littéralement « puits » en hébreu). Ses puits ainsi que ses deux tamaris géants sont alimentés par les nappes d’eau souterraines.

Voilà, il ne reste plus qu’à chacun à profiter des richesses de ce pays – tout y est bon avec les produits d’Israël – « le pays du lait et du miel »… il y a aussi les nombreux fromages, les superbes dattes, olives et multiples variétés de fruits… etc, et bien sûr le bon vin que nous avons également goûté comme il se doit pour des Français, à Kadesh Barnea !


A quand le prochain tioul – tour en Eretz-Israël ?..

Comprendre qu’Israël est à la pointe dans tous les domaines, dont l’agriculture, c’est s’émerveiller de voir ce que ce pays peut apporter au monde. C’est voir les miracles s’accomplir… Comme le disait Ben Gourion – il habitait le kibboutz Sdé Boker : « Celui qui ne croit pas aux miracles en Israël n’est pas réaliste » ! Croyons qu’Israël est une vraie bénédiction pour les nations… quand le monde cherche à nous faire croire le contraire.


« … jusqu’à ce que l’Esprit soit répandu sur nous d’en haut, alors le désert deviendra un verger… Le fruit de la justice sera la paix. L’effet de la justice, ce sera la tranquillité et la sécurité à tout jamais. Mon peuple alors habitera un domaine de paix dans des demeures sûres, dans des maisons tranquilles » – Esaïe 32 :15-18


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Ramat Néguev – 30 novembre 2011




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