Hadass, victime de la tolérance

18 juin 2017
Pasteur Gérald Fruhinsholz
 

N'oublions pas ce beau visage ! Il incarne la belle jeunesse israélienne, fière de son pays, heureuse d'y vivre, et déterminée à le défendre. Elle s'appelait Hadass Malka, comme la reine Esther, et était officier dans l'armée de Tsahal. Hadass a été lâchement poignardée près de la Porte de Damas, alors qu'elle affrontait de jeunes terroristes venus de Ramallah pour faire un carnage.

Avec cette période religieuse du Ramadan, Israël avait relâché la pression, ouvrant davantage ses portes pour laisser la liberté aux Musulmans de venir prier à Jérusalem… et ces jeunes terroristes ont profité de cette tolérance pour s'introduire avec des armes.

Ce décès porte à 42 le nombre d'Israéliens qui ont été assassinés depuis octobre 2015 dans des attaques terroristes palestiniennes au couteau, à la voiture-bélier ou à l'arme automatique.

Le Fatah de Mahmoud Abbas n'a pas condamné l'attaque et accuse même Israël d'avoir abattu les jeunes Arabes. Comment faire la paix avec un peuple qui fait des terroristes des héros, enseigne la haine dès l'enfance, et récompense les familles de ces kamikazes ?…

Le coordinateur du Processus de paix de l'ONU pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, a déclaré samedi que les 'actes terroristes' comme les attaques au couteau ou par balles « doivent être clairement condamnés par tous… Je suis consterné de constater une fois de plus que certains justifient de telles attaques, les qualifiant "héroïques". C'est inacceptable ; ils cherchent à entraîner le monde dans un nouveau cycle de violence ».

 

"Jusques à quand ?…"

Il y a 3000 ans, le roi David posait la même question, et questionnait Dieu. La question demeure aujourd'hui :

« Jusques à quand mon ennemi s'élèvera-t-il contre moi ? Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu! Donne à mes yeux la clarté, afin que je ne m'endorme pas du sommeil de la mort, afin que mon ennemi ne dise pas: Je l'ai vaincu! Et que mes adversaires ne se réjouissent pas, si je chancelle… » ( Psaume 13)

David savait cependant que Dieu ne l'avait pas abandonné, sa foi en Dieu était indéracinable. Après ses légitimes interrogations, David exprime sa foi : « Moi, j'ai confiance en ta bonté, J'ai de l'allégresse dans le coeur, à cause de ton salut; Je chante à l'Éternel, car il me fait du bien »

Je suis toujours émerveillé, vivant à Jérusalem, de voir la force et la vitalité de cette jeunesse israélienne. Israël est l'un des pays où les gens croient le plus au bonheur et aiment la vie plus que d'autres. L'Etat hébreu sauve des vies, soigne les blessés syriens, et il est toujours le premier à être sur les lieux de catastrophes, pour aider et secourir. 

 

Israël, Dieu t'aime !

Je veux citer le Tanakh – Esaïe 43 : « Ainsi parle maintenant l'Éternel, qui t'a créé, ô Jacob! Celui qui t'a formé, ô Israël! Ne crains rien, car Je te rachète, Je t'appelle par ton nom: tu es à moi! … Israël, tu as du prix à mes yeux, tu es honoré (tu as du kavod), je t'aime ». 

 

Merci à Israël, si critiqué et à qui pourtant on demande conseil pour combattre le terrorisme, 

merci aux bnei israel, aux enfants d'Israël, à cette jeunesse qui défend les frontières d'Israël et assure la sécurité de tous – vous êtes les champions de Dieu !

Que soient consolés par le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, la famille d'Hadass Malka, ses frères et ses soeurs, ses proches…





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