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Thanksgiving et la reconnaissance d’Israël

J’aime le rapprochement des dates en sachant que rien n’est dû au hasard concernant les desseins divins. Le 27 novembre 1947 fut la commémoration de Thanksgiving Day par le président américain Harry Truman : « MOI, HARRY S. TRUMAN, Président des États-Unis d’Amérique, j’invite l’attention de tous les citoyens sur la résolution commune du Congrès approuvée le 26 décembre 1941… Je proclame le jeudi 27 novembre 1947 jour d’action de grâce nationale » (TrumanLibrary.gov).
 
Un Jour de reconnaissance à Dieu
 
La journée du Thanksgiving – un jour d’actions de grâce à Dieu – est fortement ancrée dans la mémoire des Américains. C’est en 1620 que des Puritains (pèlerins britanniques) ont débarqué du navire Mayflower dans la baie de Plymouth au Massachusetts. Ils y fondèrent la colonie de Plymouth et la ville du même nom. Mais les débuts de la colonisation furent difficiles et la moitié des arrivants périrent du scorbut. Les survivants ne durent leur salut qu’à l’intervention de deux autochtones indiens qui, avec l’aide de leur tribu, leur offrirent de la nourriture, puis leur apprirent à pêcher, chasser et cultiver du maïs. Le premier Thanksgiving fut célébré en 1621. Afin de célébrer la première récolte, le gouverneur William Bradford décréta trois jours d’action de grâce. Durant ce festin, des dindes sauvages et des pigeons furent offerts. Bradford faisait partie de ces « Dissidents protestants » qui cherchaient en Amérique une terre vierge où ils pourraient édifier une « Nouvelle Jérusalem ».
 
Or, c’est le 29 novembre 1947 qu’eut lieu le « Plan de partage » des nations concernant la Palestine de l’époque. On s’accorde à dire que l’accord des Etats-Unis étaient loin d’être évident, étant donné l’opposition du Département d’Etat et de son secrétaire d’Etat le général George Marshall (auteur du Plan Marshall), de réputation antisémite. Et le 14 mai 1948, contre la décision de son Département d’Etat, Truman fut le premier à reconnaître la création de l’Etat hébreu.
 
Un ami juif, Eddie Jacobson
 
Il est étonnant de voir que l’accord de Truman n’a tenu qu’à un fil – en fait à l’amitié que H. Truman eut pour Eddie Jacobson – Jacobson était une des rares personnes à entrer dans le Bureau ovale sans invitation.
« Née en 1891 dans une famille d’immigrants juifs russes à New York, la famille de Jacobson s’est installée à Kansas City, Missouri. En 1917, Jacobson s’est enrôlé dans la 35e division d’infanterie, où il s’est lié d’amitié avec un jeune officier, Harry S. Truman. De retour de la guerre, les deux amis se sont lancés dans les affaires ensemble et ont fondé Truman & Jacobson, un magasin de vêtements pour hommes au centre-ville de Kansas City qui a connu un succès initial mais a fait faillite après la récession de 1921. Truman est entré dans le droit et la politique, remportant un siège au Sénat américain en 1934. Jacobson est resté un homme d’affaires » (Ynetnews).
 
Concernant la Partition, « Truman était en colère contre les principaux sionistes américains … et ceux-ci avaient peur que le président ne se lave les mains de toute l’affaire et laisse l’ONU décider de ce qui devrait être fait … Jacobson était leur dernier espoir ».
« Jacobson ne prit aucun rendez-vous pour voir le président Truman qui était toujours heureux de le voir ; ils ont discuté de leurs familles. Mais quand Jacobson a soulevé la question de la Palestine, Truman est devenu brutal et amer. Finalement, Jacobson a proposé ce qui suit : « Harry, toute ta vie tu as eu un héros : vous êtes probablement l’homme le plus lu en Amérique sur la vie d’Andrew Jackson (NdR un ancien président) … Eh bien, Harry, j’ai aussi un héros, un homme que je n’ai jamais rencontré, mais qui est, je pense, le plus grand juif qui ait jamais vécu… Je parle de Chaim Weizmann… Il a parcouru des milliers de kilomètres juste pour te voir et plaider la cause de mon peuple… ».
Finalement, Truman dit à Jacobson : « Tu as gagné… je vais le rencontrer ». Une réunion secrète avec Weizmann fut alors décidée ; lors de la réunion, Truman assura Weizmann du soutien des États-Unis à la Partition » (jewishlink.news)
 
« Je suis Cyrus ! »
 
En nov 1953, après avoir quitté la présidence des États-Unis, Harry S. Truman est amené au Séminaire théologique juif de New York pour rencontrer un groupe de dignitaires juifs. Il était accompagné de son bon ami Eddie Jacobson. Jacobson présenta son ami aux théologiens réunis : « Voici l’homme qui a aidé à créer l’État d’Israël ». Truman rétorqua : « Que voulez-vous dire par « aidé à créer » ? Je suis Cyrus » (christianitytoday).
L’auto-identification de Truman avec Cyrus n’avait rien à voir avec de l’orgueil. Elle découlait simplement de sa compréhension de l’Histoire et de la Bible qu’il avait bien lue. Ses professeurs de l’école du dimanche lui avaient appris qu’un jour, Dieu réveillerait d’autres Cyrus, à l’image du roi perse Cyrus II qui avait autorisé les exilés juifs à revenir de Babylone, leur donnant en outre l’ordre et les moyens de reconstruire le Temple. C’était en 538 av JC …
 
L’on sait aujourd’hui que Dieu a « réveillé » un autre Cyrus, en la personne de Donald Trump. Le 6 déc 2017 (70 ans après la Partition de 1947 qui faisait de Jérusalem un « corpus separatum » !), le Président Trump déclarait Jérusalem « capitale éternelle d’Israël » et déménageait l’ambassade US à Jérusalem.
 
« L’Eternel renverse les desseins des nations, Il anéantit les projets des peuples ; Les desseins de l’Eternel subsistent à toujours, et les projets de son cœur, de génération en génération. Heureuse la nation dont l’Eternel est le Dieu ! Heureux le peuple qu’il choisit pour son héritage !… » – Ps 33 :10
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