On se souviendra désormais de « la guerre des 12 jours », tout comme on se souvient de « la guerre des 6 jours » de juin 1967. Débutée à 3h du matin, le 13 juin 2025, l’attaque d’Israël contre l’Iran islamique a surpris le monde entier. L’objectif d’Israël était de priver l’Iran de sa capacité en devenir à se doter de l’arme atomique — comme cela avait été le cas avec l’Irak en 1981 et la Syrie en 2007.
Ce n’est pas un hasard si l’opération a été nommée ‘Am kelavi (le Réveil du Lion) une expression tirée de la Torah. En tant que croyants, nous devons prendre conscience du caractère prophétique de l’événement qui s’est déroulé sous nos yeux. Depuis la guerre du 7 octobre 2023, le PM Binyamin Netanyahou a essuyé de nombreuses critiques de l’ONU, des nations et au sein même d’Israël. Pourtant, plusieurs voix se sont élevées pour dire que Dieu avait choisi cet homme « pour un temps comme celui-ci ». Juste avant l’attaque, le PM avait inséré ce verset entre les antiques pierres du Kotel(1) : « C’est un peuple qui se lève comme une lionne, et qui se dresse comme un lion ; il ne se couche point jusqu’à ce qu’il ait dévoré la proie, et qu’il ait bu le sang des blessés ».
L’actualité des textes
Cette parole décrit la puissance et la détermination du peuple d’Israël, comparé à un lion prêt à frapper. Elle fait partie de la prophétie de Balaam, qui, malgré ses tentatives de maudire Israël, finit par le bénir. Balaam reconnaît que Dieu bénit Israël et le décrit comme un peuple redoutable, qui ne se repose pas tant qu’il n’a pas accompli sa mission. Il est toujours étonnant de voir à quel point les textes lus chaque semaine – la Parasha de la Torah et la Haftarah, tirée des Prophètes – résonnent avec l’actualité.
Ce 13 juin, Israël a donc lancé une opération d’envergure : la frappe la plus massive contre l’Iran depuis la guerre Iran-Irak (1980–1988). Or, dans la Haftarah de cette semaine-là, il était écrit(2) : « Ce n’est ni par puissance, ni par force, mais c’est par mon Esprit, dit l’Éternel des armées ». Israël sait qu’il ne peut compter que sur l’aide du Très-Haut. Au Kotel, les shofars et les trompettes ont déjà retenti. La Parasha du jour évoquait justement la déclaration de Dieu à Moïse de sonner les trompettes(3), donnant à cette guerre une dimension spirituelle et prophétique.
La tête du serpent
On peut désigner l’Iran des ayatollahs comme étant « la tête du serpent », un serpent semblable à une pieuvre dont les tentacules s’étendent sur le monde. L’Iran est le principal fournisseur d’armes et de fonds à ses proxys : le Hamas, le Hezbollah et les Houthis – des ennemis directs d’Israël – par le biais de l’argent sale issu d’un vaste trafic de drogue. Tous les pays sont touchés, plus ou moins directement, par l’influence déstabilisatrice de l’Iran islamique.
Daniel 10 décrit une bataille céleste entre le Prince de Perse et l’archange Micaël. L’ange Gabriel dit à Daniel, qui jeûnait et priait pour son peuple(4) : « Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours ; mais voici, Micaël, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours». Ce combat spirituel est plus que jamais d’actualité. Dieu utilise Israël comme un instrument pour libérer le monde de cette menace existentielle que représente le régime des mollahs.
La Paix au Moyen-Orient
Il est temps maintenant de prier pour la paix annoncée par les prophètes. Ésaïe parle d’un Moyen-Orient pacifié, mais la Bible prévient aussi(5) : « Il y aura guerre de l’Eternel contre Amalek jusqu’à la fin ». Hitler avec le nazisme, Staline avec le communisme, et aujourd’hui les mollahs iraniens avec le terrorisme islamique, incarnent cette figure d’Amalek. Dieu seul connaît la fin. Nous sommes appelés à l’humilité et à la vigilance, même dans les moments de victoire. Le Lion s’est réveillé, mais c’est Dieu qui mène le combat. Il reste encore tant à faire : Le régime des mollahs n’est pas tombé ; Gaza n’est pas libérée et les otages sont toujours captifs ; le Hamas, les Houthis, le Hezbollah sont encore actifs…
Mais célébrons cette victoire d’Israël, celle de son chef, de son renseignement, de son armée et de ses pilotes notamment, durant la « guerre des 12 jours » qui a vu de nombreux miracles. C’est Ben Gourion qui disait : « Celui qui ne croit pas aux miracles n’est pas réaliste ».
Nous sommes de tout cœur avec les familles des victimes, et prions pour le prompt rétablissement des blessés.
(1) Nombres 23:24 – (2) Zacharie 4:6 – (3) Nombres 10:9 – (4) Daniel 10:13 – (5) Exode 17:16