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Un Etat palestinien ?

Il fut un temps où les Arabes refusaient d’être appelés ‘’Palestiniens’’, car la Palestine mandataire désignait alors le foyer national juif. Aujourd’hui, une partie du monde – la France en tête avec Emmanuel Macron – veut imposer à Israël la création d’un État palestinien.

Mais que signifie vraiment cette revendication ? Les Kurdes, entre 30 et 40 millions, répartis entre plusieurs pays, ont une langue, une culture et une histoire communes. Ils ont le droit de revendiquer un État. De même les Druzes, eux aussi minorité ethno-religieuse présente au Liban, en Syrie, en Israël et en Jordanie, aspirent à une autonomie, souvent en lien avec Israël, seul pays à les protéger.

En revanche, les ‘’Palestiniens’’ sont issus d’Égypte, de Jordanie, de Syrie ou du Liban. Après la guerre d’Indépendance de 1948, 750 000 Arabes ont fui ou été expulsés – comme cela arrive dans tous les conflits. Mais on oublie souvent les 800 000 Juifs chassés du monde arabe, eux, intégrés en Israël. Tandis que les réfugiés arabes ont été parqués dans des camps par les pays arabes eux-mêmes, refusant de les intégrer. Ces camps, devenus zones urbaines pauvres et surpeuplées, sont entretenus par l’UNRWA, agence onusienne qui consacre plus d’un milliard de dollars par an à perpétuer le statut de réfugiés. L’UNRWA est devenue de fait l’État palestinien : une administration sans avenir, utilisée comme levier idéologique contre Israël, au service du Hamas, du Hezbollah et de l’Iran.

C’est dans ce contexte que M. Macron parle de « génocide » à Gaza, en se fondant sur des images souvent fabriquées, sans fondement juridique solide. Plus de 50 juristes et experts internationaux ont pourtant réfuté cette accusation. La France n’a-t-elle plus de conseillers sérieux pour distinguer le vrai du faux ?

Et avec qui négocier un État palestinien ? Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, négationniste de la Shoah et financeur des familles de terroristes, n’a plus d’autorité réelle. Son pouvoir n’existe plus qu’en surface, utile aux capitales européennes pour donner l’illusion d’un interlocuteur raisonnable.

Mais soyons lucides : il ne s’agit pas de créer un État à côté d’Israël, mais à la place d’Israël. Ce n’est pas du dialogue, c’est de la délégitimation. Ce n’est plus de l’antisionisme, c’est de l’antisémitisme. Comme le dit Benyamin Netanyahou : « Un tel État serait un tremplin vers la destruction d’Israël, pas vers la paix ». En effet, reconnaître aujourd’hui un État palestinien, c’est légitimer une entité gangrenée par le terrorisme, qui rejette toute paix et glorifie la violence.

Un véritable État suppose une population, une gouvernance stable, des institutions, une volonté de paix. Rien de cela n’existe actuellement dans les territoires palestiniens. En appeler à sa reconnaissance aujourd’hui, c’est ignorer la réalité du terrain, récompenser la violence et mettre en danger la seule démocratie du Moyen-Orient. Le rêve d’un État palestinien est devenu, pour certains, un moyen de poursuivre un vieux rêve : celui d’un Moyen-Orient sans Juifs.

« L’Eternel renverse les desseins des nations, Il anéantit les projets des peuples. Les desseins de l’Eternel subsistent à toujours, et les projets de Son cœur, de génération en génération. Heureuse la nation dont l’Eternel est le Dieu ! Heureux le peuple qu’il choisit pour son héritage ! » (Psaume 33 :10)