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Israël libéré !

Ça y est, tous les otages en vie sont habaïta – rentrés à la maison !

Les captifs libérés précédemment vont pouvoir commencer leur guérison, les familles retrouver enfin le sommeil, et ceux qui ont perdu un être cher, entamer leur deuil. Le pays peut reprendre son souffle après deux ans de guerre.

Certes, il demeure des zones d’ombre : des corps non restitués, le désarmement du Hamas non terminé, la question de Gaza en suspens. Mais ceci est un autre jour. Aujourd’hui, Israël veut se réjouir d’avoir retrouvé ses vivants, et respirer à nouveau… sachant qu’il reste encore beaucoup de larmes à sécher.

De notre côté, nous avons partagé cette joie au restaurant ‘Chez Ninos’, à Kfar Etsion, entourés des amis du Goush. Les danses ont pu avoir lieu pendant la fête de Sim’hat Torah – les fameuses hakafot autour de la bimah (l’estrade), mais aussi dans les rues. Qui ne verrait pas dans ce timing la main de Dieu, en donnant à Israël de célébrer Sim’hat Torah, la joie de la Torah, le 13/14 octobre 2025 !

Selon la Bible (Ésaïe 45), Donald Trump aura été un « messie » à la manière du roi Cyrus (Koresh). Cyrus a permis la reconstruction des murailles et du Temple ; Trump, lui, assura la défense d’Israël par son soutien indéfectible pendant la guerre, et par la bénédiction qu’il plaça sur Jérusalem en y installant l’ambassade américaine en 2017. À la Knesset, il évoqua « le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » ; à l’ONU, il rappela cette parole adressée à Abraham : « Celui qui bénira Israël sera béni, et celui qui le maudira sera maudit » (Genèse 12).

Binyamin Netanyahou reçut à la Knesset les honneurs mérités : il fut l’homme de la situation, le chef de guerre et le leader qui, malgré les oppositions, sut faire face à toutes les épreuves. Sous sa direction, Israël a vu tomber le Hezbollah, la Syrie – dont le nouveau dirigeant est aujourd’hui prêt à signer la paix – et l’Iran, mis à genoux en douze jours, stoppant sa menace nucléaire. Le Hamas, lui aussi, a été laminé grâce à la persévérance du Premier ministre, des chefs militaires et du renseignement, et au courage des soldats de Tsahal.

La face du Moyen-Orient a été radicalement changée, malgré l’opposition constante de nombreuses nations, de l’Europe et des Nations Unies.

Victoire sur Amalek

Nous vivons des temps prophétiques. Amalek cherche la destruction d’Israël en s’attaquant à ce qui fait sa force : les temps spirituels des Fêtes bibliques.

En 1973, la guerre de Kippour éclata le jour du Grand Pardon – le moment le plus sacré de l’année, quand Israël tout entier est en prière, dans le jeûne et la repentance.

Cinquante ans plus tard – un jubilé – le 7 octobre 2023, jour de Sim’hat Torah, Israël fut à nouveau attaqué. Sim’hat Torah clôt le cycle des Fêtes de l’Éternel, et célèbre la Parole de Dieu donnée à Israël. L’attaque de ce jour fut une profanation de la joie et de la Parole, comme si l’ennemi voulait briser le lien entre Israël et la Torah.

Kippour touche au pardon, à la réconciliation avec Dieu. Sim’hat Torah touche à la Parole, à la révélation de Dieu. Autrement dit : la Grâce et la Parole créatrice, deux piliers de l’Alliance, furent attaqués… Mais l’Ennemi a échoué. Amen.

La bataille pour l’unité

Israël doit désormais affronter d’autres batailles : celles de la restauration … des corps, des âmes, de la confiance, et de l’unité.

« S’éloigner de la ‘place des otages’ comme du feu » : par ces mots, le rav Yigal Levinstein, figure du courant national-religieux, a provoqué un vif débat au sein de la société israélienne (Infos-Israel.news).

« Créée spontanément après le 7 octobre, cette place symbolisait au départ la douleur et la solidarité : des familles y pleuraient leurs proches, des Israéliens de toutes tendances y priaient ensemble. Mais au fil des mois, le lieu a changé de visage. Les banderoles “Ramenez-les à la maison” se sont mêlées à des pancartes “Élections maintenant”, transformant la scène de recueillement en tribune politique anti-gouvernementale. Pour le rav Levinstein, ce glissement est une trahison du sens premier. « Ces gens exploitent la souffrance pour démolir l’unité d’Israël. Ils ne cherchent ni la vérité ni la compassion, mais la chute du gouvernement », a-t-il déclaré ».

Ces tensions montrent que, même après la victoire militaire et le retour des otages, la bataille de l’unité nationale reste à mener. Comme le rappelle le rav, « Nous devons prier, pas manifester ».

Son appel dépasse la polémique, soulignant que la résilience d’Israël repose sur sa foi, non sur des slogans. Il importe maintenant que le peuple referme ses plaies, pour que le pays puisse enfin guérir. Nous prions dans ce sens.