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Bataille juridique en Israël

Ma qoré beYisra’el ? – Qu’est-ce qui se passe en Israël ?…

Dans quel pays voit-on la femme d’un leader démocratiquement élu être harcelée par des manifestants à son rendez-vous chez sa coiffeuse ?… La haine envers le Premier Ministre et sa famille de la part des partis de gauche dépasse les bornes.

Des manifestations monstres ont lieu dans le pays, pour protester contre la Réforme juridique, accusant le Premier Ministre de faire d’Israël une dictature. Même si quelques 100 000 Israéliens participent à ces manifestations, des millions se sont présentés le jour des élections et ont voté pour un gouvernement qui a ouvertement déclaré que les réformes judiciaires étaient au cœur de ses promesses durant les campagnes électorales.

Pierre Lurçat, avocat et essayiste, écrit : « Beaucoup de gens manifestent très sincèrement. Mais ils sont induits en erreur lorsqu’on leur fait croire que cette réforme va conduire à la dictature. C’est un mensonge véhiculé par les médias israéliens ! ».

La Gauche de Yaïr Lapid, du précédent gouvernement de transition (non élu par le peuple), ne supporte pas le retour de Binyamin Netanyahou au pouvoir, soutenu par le parti religieux et par un parti sioniste (jugé extrémiste par les médias) « Force juive » (Otzma Yehudit).

Je cite Albert Soued, de formation à la fois scientifique et économique, et d’origine égyptienne lui permettant par ailleurs de bien comprendre le problème du terrorisme islamique : « Concernant l’agitation qui règne en Israël à propos de la réforme judiciaire, il faut savoir que de tout temps,

  • L’éducation, les médias et la justice sont entre les mains de la gauche,
  • La partie de la gauche la plus doctrinaire est la plus agissante,
  • Cette gauche doctrinaire veut un état d’Israël laïc pour tous ses citoyens et non pas un état d’identité juive,
  • La gauche en général fait beaucoup moins d’enfants que le reste de la population et de ce fait elle est déjà de plus en plus minoritaire, ce que la gauche doctrinaire ne peut accepter.
  • Cette gauche doctrinaire n’a pas accepté, ni « digéré » les résultats des élections du 1/11/22 et, par les mensonges des médias, incite la population à manifester contre la réforme judiciaire ».

« En 1995, selon @israelilawlers, la Cour Suprême était arrivée à la conclusion qu’il était préférable que les décisions soient prises par des personnes éclairées qui pourront décider quelle loi est bonne … ou mauvaise. Et depuis, en pratique, le pouvoir suprême dans le pays n’appartient plus au peuple (représenté par un gouvernement élu).

Deux exemples :

  • le parti Balad (parti nationaliste arabe) qui agit activement pour le démantèlement d’Israël comme Etat juif, a été disqualifié par la Commission de la Knesset, du fait qu’une loi fondamentale interdit aux partis de se faire élire s’ils tentent de démanteler le pays ; la Knesset l’a disqualifié à une large majorité… mais la Cour Suprême avait une opinion différente, elle annula la décision.
  • En 2005, après plusieurs années de guerre avec les terroristes palestiniens, la Knesset a voté une loi empêchant les Palestiniens de réclamer des indemnités à l’armée pour les dommages subis pendant le conflit. Mais la Cour Suprême annula la loi, nous faisant devenir le seul pays au monde à payer des dommages à une population contre laquelle il est en guerre ».

Alors qu’à Tel-Aviv, les policiers ont eu du mal à contenir une (très) violente manifestation anti-gouvernementale, un soutien à la réforme juridique s’est tenu : 120 professeurs, dont des universitaires de haut niveau, ont lancé une pétition en faveur de la réforme juridique promue par le ministre de la Justice Yariv Levin et le président du Comité constitutionnel, le député Simcha Rothman. Parmi les signataires figurent le professeur Israel Oman, lauréat du prix Israël, le professeur Amnon Albek, recteur de l’Université Bar Ilan, le professeur Yossi Yeshuron, ancien recteur de l’Université Bar Ilan, le professeur Amos Altshuler, ancien membre du Conseil de l’enseignement supérieur, des physiciens, des mathématiciens et des informaticiens, professeurs de sciences. Beaucoup de l’Institut Weizmann et du Technion, des chercheurs et des cadres de l’Université de Haïfa, de l’Université Bar Ilan, de l’Université hébraïque, de l’Université de Tel Aviv, de l’Université Ben Gourion et d’autres professeurs (0404Informations).

Dans le nom Israël, il y a D.ieu qui est Lui-même lié à « Tsion », ce qui a donné le Sionisme – « Pour l’amour de Sion… » (Esaïe 62 :1) – prônant la réalisation de prophéties bibliques en vu des temps messianiques. Tous les événements actuels en Israël qui voient le pays se déchirer correspond à une bataille spirituelle intense. C’est un enjeu crucial qui voit toutes les forces anti-messianiques ou antisionistes se déchaîner pour détourner Israël de sa destinée, celle d’être la « lumière des nations ».

Nous ne pouvons que prier pour que Dieu qui est « le Dieu de toutes les familles d’Israël » (Jérémie 31 :1) rassemble Son peuple autour de Lui.

« Celui qui a dispersé Israël le rassemblera, et Il le gardera comme le Berger garde son troupeau. En effet, l’Eternel a libéré Jacob, Il l’a racheté à celui qui était plus fort que lui. Ils viendront et pousseront des cris de joie sur les hauteurs de Sion » (Jérémie 31 :11)

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