Se réjouir à Soukkot

20 octobre 2011
Pasteur Gérald FRUHINSHOLZ


Quelle belle image, celle du Premier Ministre serrant dans ses bras le jeune soldat libéré Guilad Shalit, et quelle joie pour tout Israël, et surtout pour les parents qui se battent depuis 5 ans pour la libération de leur fils ! Cette joie est malheureusement ternie par la colère de savoir tant de terroristes relâchés dans la nature, pour les familles de victimes dont la douleur a été ravivée… mais ô combien le prix d’une vie est importante dans la pensée juive – « Celui qui sauve un homme sauve le monde » – et dans l’éthique de Tsahal qui fait tout pour « récupérer » ses soldats pris par l’ennemi.

Un Israélien pour plus de 1000 Palestiniens ! Le monde ne voit-il pas l’incongruité de la comparaison, entre un soldat kidnappé et emprisonné dans des conditions d’incarcération en complète violation des accords de Genève, et des terroristes ayant du sang de civils israéliens sur les mains, bien nourris et bien traités dans les prisons israéliennes ?… Hélas non, jusqu’au Ministre des Affaires étrangères français qui qualifie cet échange d' »équilibré ».

Nous prions que Guilad retrouve une vie normale après ses 1941 journées d’isolement, privé de lumière et de la moindre visite humanitaire. Jusqu’au bout, le pays a tremblé, à savoir si le soldat Shalit était encore vivant… Jusqu’au bout, le Hamas a exercé son chantage, en imposant même cet interview en Egypte, qui « viole les règles élémentaires du journalisme », celles d’interroger un otage affaibli dans le but de le manipuler.

Guilad, apprécie ta liberté et jouis de l’existence, tout à ta joie chez les tiens ! Nos prières continueront à monter pour la protection des soldats et celle des frontières d’Israël.


Les chrétiens à Jérusalem

Comme chaque année à l’occasion des fêtes de Tichri, des milliers de chrétiens évangéliques étaient à Jérusalem pour se réjouir lors de la Fête de Soukkot, défilant joyeusement dans les rues de la capitale.

C’est toujours l’occasion pour les croyants de la Bible d’encourager les Israéliens à « tenir bon » en montrant à l’Etat hébreu qu’il n’est pas seul. Une majorité des  nations était représentée, affirmant pour chacune sa solidarité et son soutien à Israël.


Nous sommes – les événements actuels le prouvent – dans les temps messianiques. Ce sont les derniers temps, où comme l’ont écrit les prophètes, Jérusalem est devenue « une coupe d’étourdissement pour les nations d’alentour »... et « une pierre pesante pour tous les peuples » (Zach 12). C’est le temps du rejet final d’Israël qui verra « toutes les nations de la terre s’assembler contre elle » lors d’une bataille qui verra GOG (= l’ONU, selon le rav Dynovisz !) prendre position contre l’Etat hébreu.


Mais c’est aussi le temps où nous pouvons être dans la joie, celle de Soukkot, en sachant que le D.ieu de Jacob a tout contrôle sur les événements, et qu’Il mène Israël à sa destinée, à son accomplissement. En reprenant les termes de notre ami Pierre Caïn, nous pouvons nous réjouir à l’avance de ce temps… « où le message de la fête de Souccoth ne sera plus seulement une idée mais deviendra réalité, et où un volcan de joie jaillira d’Israël et répandra ses laves de lumière dans l’humanité toute entière ».




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